Le Gwen et Le Fur, 13, Maux-de-tête à Carantec
EAN13
9782916248615
ISBN
978-2-916248-61-5
Éditeur
Palémon
Date de publication
Collection
Enquêtes en série
Séries
Le Gwen et Le Fur (13)
Nombre de pages
288
Dimensions
18 x 11 x 2,2 cm
Poids
200 g
Langue
français
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13 - Maux-de-tête à Carantec

Palémon

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Il est de ces professions qui aimantent les confidences. Les dépositaires de ces secrets chuchotés seront-ils les garants de votre paix retrouvée ?
Le docteur Clément Martin-Déroches, psychiatre de son état, partage sa vie entre Morlaix où il exerce, et Carantec où il passe ses vacances en famille. Il a tout pour être heureux : une jolie jeune femme épousée en secondes noces, deux enfants intelligents et vifs.
Est-ce le baccalauréat de son fils David qui trouble à ce point le médecin ? Le passé de sa compagne ? La souffrance d’un patient ? Clément Martin-Déroches est un homme trop discret...
Hélas pour lui... La nuit du 13 au 14 juillet, un drame vient troubler la quiétude estivale.
Dépêchés à Carantec, le commissaire Le Gwen et le lieutenant Le Fur auront bien du mal à se mettre dans l’esprit d’un homme torturé...
Découvrez un extrait du 1er chapitre :
...— Cécile ! tança Jeanne Le Pic de sa voix aigrelette. Ne vous ai-je pas dit de fermer le rideau ?
La jeune femme se retourna vers le fond de la pièce où, seul le lit médicalisé apportait une touche de lumière dans cet univers suranné, livré aux ombres. Elle se retint de soupirer.
— Vous m’avez ordonné de l’ouvrir, il y a deux minutes de cela, répondit-elle d’une voix douce mais assurée.
— Vous avez encore mal compris ! vitupéra la grabataire. Comment aurais-je pu vous demander de tirer le rideau alors que le soleil blesse mes yeux ?
Inutile de polémiquer avec Jeanne Le Pic. Sans broncher, l’auxiliaire de vie s’approcha de la vieille dame et se pencha au-dessus du lit pour atteindre le voilage de la fenêtre. La nonagénaire esquissa une grimace.
— Sans vouloir vous offenser, ma fille, et vous voyez, je vous parle gentiment, vous devriez utiliser une autre eau de Cologne. La vôtre est écœurante. Sans doute l’avez-vous achetée dans un quelconque supermarché ? C’est votre choix, bien entendu… Mais, à mon humble avis, vous ne devriez pas mégoter sur ce type de produit. C’est incommodant pour les autres. Question de respect, en somme…
Très contente de sa repartie, Jeanne Le Pic fit claquer sa langue vipérine contre son palais en émettant un étrange bruit de succion. Un sourire d’autosatisfaction éclairait son visage émacié, à la peau jaunâtre et parcheminée. Cécile sentit la rougeur lui gagner le cou et les joues. Elle prit une profonde inspiration puis amarra son regard dans les yeux chassieux de la vieille femme. Intimant à sa voix et à ses yeux de la fermeté, elle s’élança :
— Écoutez, madame Le Pic, si vous voulez que nous restions dans une relation non pas amicale mais simplement courtoise, vous allez changer de ton avec moi ! Nous ne sommes plus au XIXe siècle et je ne suis pas votre bonne ! Je ne suis pas obligée de supporter votre tyrannie ni vos réflexions vexantes. Compris ?
La vieille dame fit mine de se protéger de son drap, comme si elle avait peur. Sa voix eut alors les intonations d’une toute petite fille grondée...
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