EAN13
9782357910515
ISBN
978-2-35791-051-5
Éditeur
Atelier Fol'Fer
Date de publication
Collection
L'étoile du berger
Nombre de pages
154
Dimensions
20,5 x 13,5 x 1,2 cm
Poids
110 g
Langue
français
Code dewey
944.04092
Fiches UNIMARC
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Vie de Louis XVII

Suivie de Notices intéressantes sur les augustes victimes du Temple

De

Préface de

Atelier Fol'Fer

L'étoile du berger

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H. Prévault, présenté par Alain SandersQuel était son crime ? Il était fils de roi : c’en fut assez pour le priver de sa liberté. Il devint roi lui-même : ce motif parut suffisant, à ceux qui n’osaient l’assassiner publiquement, pour le faire périr en secret dans les angoisses d’une longue et douloureuse agonie. Cet ouvrage, écrit au XIXe siècle, était devenu introuvable. Nous disposons là du récit d’un témoin de première main qui s’est nourri des souvenirs et des récits de ses proches et de ses relations, tous contemporains des faits.Un mot d’abord de ce “H. Prévault” dont nous rééditons cette Vie de Louis XVII initialement parue aux environs de 1830. Il s’appelait en fait Elie Benjamin Joseph Brun-Lavainne (1791-1875). Historien, archiviste de la ville de Lille, directeur de la Revue du Nord, on lui doit de nombreux ouvrages publiés sous le pseudonyme de “H. Prévault”. Dont, outre cette Vie de Louis XVII, un essai de 1827, Les Jeunes Bourbons proposés pour modèle à la Jeunesse française.Pourquoi avoir choisi de rééditer cet ouvrage consacré à l’enfant martyr ? D’abord parce que cet ouvrage est devenu introuvable. Ensuite – et surtout – parce que nous disposons là du récit d’un témoin de première main qui s’est nourri des souvenirs et des récits de ses proches et de ses relations, tous contemporains des faits.Prévault écrit : “Quel était son crime ?… Il était fils de roi : c’en fut assez pour le priver de sa liberté. Il devint roi lui-même : ce motif parut suffisant, à ceux qui n’osaient l’assassiner publiquement, pour le faire périr en secret dans les angoisses d’une longue et douloureuse agonie.”Une partie de ce livre est d’une étonnante “modernité”. Même si l’auteur ne dispose pas du “matériel” psychanalytique dont on usera – et abusera – plus tard, il traduit parfaitement le traumatisme de cet enfant arraché à son père, puis à sa mère, à sa sœur, à sa tante, pour être réduit à l’état d’orphelin par la guillotine des chantres des droits de l’Homme.Tout cela appartient à l’Histoire ? Oui. Et même aux heures les plus sombres de notre Histoire…
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