Saris - Les derniers artisans de la soie, les derniers artisans de la soie
EAN13
9782828911737
ISBN
978-2-8289-1173-7
Éditeur
Favre
Date de publication
Nombre de pages
144
Dimensions
33,9 x 25,2 x 1,9 cm
Poids
1320 g
Langue
français
Code dewey
391.00954
Fiches UNIMARC
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Saris - Les derniers artisans de la soie

les derniers artisans de la soie

De

Favre

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Le sari fait encore partie de toutes les étapes de la vie, belles ou tragiques, il est l'attribut féminin par excellence même si de nouvelles modes influencent désormais la société indienne.
L'origine du sari se perd dans la nuit des temps. Mais au début de l'ère chrétienne, on portait déjà des voiles très semblables aux actuels saris.
C'est dans la ville sacrée de Bénarès que dix mille tisserands composent, jour après jour, les plus beaux tissus au monde, les saris de soie. Mais dans cette Inde si grande que plusieurs vies ne suffiraient pas à la couvrir du regard, la Bénarès des saris-brocards a trouvé sa sœur jumelle, adorée autant que jalousée : Kanchipuram. A Bénarès le Gange, à Kanchipuram le Palar, dans ces deux villes, les eaux de ces fleuves sont connues pour leurs vertus magiques et le rôle important qu'elles jouent dans la composition des teintures, la naissance des couleurs. Les eaux de ces lieux donnent un soyeux incomparable aux fils de soie. On parle du secret de leur pureté et des minéraux qui les composent pour les bains et les teintures. Les saris auraient-ils eu le même succès s'ils n'avaient pas été portés par le charisme et la dévotion que tout hindouiste accorde à ces lieux de foi ?
Ni l'échelle sociale, ni le lieu géographique n'ont de prise sur une coutume qui, aujourd'hui comme hier, se vit exclusivement en sari : le mariage. Mais le sari qui enchante les noces peut aussi devenir instrument de torture et de supplice pour ces femmes qui sont brûlées vives, torches vivantes en punition pour n'avoir pas donné de fils à la famille ou ne pas s'entendre avec la belle-mère. Impossible de dérouler 6 mètres de tissu en feu, tournant autour du corps comme un linceul de mort.
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