Chronique des derniers païens, La disparition du paganisme dans l'Empire romain, du règne de Constantin à celui de Justinien
EAN13
9782251380971
ISBN
978-2-251-38097-1
Éditeur
Les Belles Lettres, Fayard
Date de publication
Collection
Histoire
Nombre de pages
384
Dimensions
21,5 x 15 x 2,1 cm
Poids
515 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
930
Fiches UNIMARC
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Chronique des derniers païens

La disparition du paganisme dans l'Empire romain, du règne de Constantin à celui de Justinien

Les Belles Lettres, Fayard

Histoire

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Lors de sa parution voici dix-huit ans, Chronique des derniers païens fut salué à la fois par la critique universitaire la plus prestigieuse – Pierre Vidal-Naquet, Pierre Chaunu, Paul Veyne, Michel Tardieu –, et par un large public qui en fit un des livres les plus lus de sa catégorie. L'auteur avait en effet fait le choix de raconter le triomphe du christianisme dans l'Empire romain en se plaçant du côté des vaincus, les « païens », sans complaisance à leur égard et sans dénigrement des vainqueurs.

La première partie, la « Chronique » proprement dite, déroule la fresque narrative des mesures successives de mise à l'écart, puis de proscription des cultes polythéistes. La seconde partie, « Portrait », fait revivre ces ultimes croyances et pratiques de l'Antiquité classique et souligne la proximité des mentalités, parfois très grande, entre païens et chrétiens. Pour finir, des exemples saisissants d'intégration de rituels, d'objets et de fêtes polythéistes dans les fêtes chrétiennes montrent comment une part d'héritage s'est transmise.

La solidité de l'information et l'agrément d'un style toujours clair et vivant font que ce livre n'a pas pris de rides. L'auteur a tenu néanmoins à faire suivre cette réédition d'une postface qui situe l'ouvrage dans le courant de la recherche contemporaine sur ces sujets restés brûlants, à l'heure du renouveau et trop souvent du durcissement des positions religieuses des uns et des autres. Ce livre qui décrit la montée d'une intolérance portée parfois, de tous côtés, par les meilleurs esprits, est aussi un appel à la compréhension et à la tolérance, aujourd'hui, et un défi aux orthodoxies despotiques.

Pierre Chuvin est professeur à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense et a été directeur de l'Institut français d'études sur l'Asie centrale à Tachkent, puis de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul. Il a notamment publié La Mythologie grecque. Du premier homme à l'apothéose d'Héraclès (1992) et a participé aux Belles Lettres à la traduction des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis.
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