La machine révolutionnaire
EAN13
9791021028654
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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La machine révolutionnaire

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« Si un historien fut longtemps ignoré, et pour de mauvaises raisons, c’est
bien Augustin Cochin. On peut même dire que l’homme et l’oeuvre seraient
tombés dans un oubli complet si François Furet ne les avait tirés du sépulcre
où l’historiographie révolutionnaire de la Révolution les avait ensevelis. À
l’heure où l’on se gargarise de mots, à l’heure où le despotisme de
“l’opinion”, ou de ce qui en tient lieu, se fait plus sentir que jamais, à
l’heure où la démocratie partout célébrée est davantage un mantra qu’une
réalité, en ces temps de disette et de médiocrité de la pensée, le retour aux
grandes oeuvres, originales et puissantes, est toujours comme un bain de
Jouvence. » Patrice Gueniffey Chartiste de formation, historien de métier et
sociologue de tempérament, Augustin Cochin est mort au champ d’honneur à
trente-neuf ans, en 1916. François Furet le considérait comme l’un des deux
historiens, qui, avec Tocqueville, surent penser la Révolution française.
Cochin est assurément celui qui a mis à jour le mécanisme de la Révolution, au
sein de sociétés de pensée qui vont modeler une opinion publique nouvelle et
l’esprit démocratique moderne. Cette oeuvre majeure, pour la première fois
accessible dans sa quasi-exhaustivité, permet à la fois de comprendre
l’effondrement de l’Ancien Régime et de visiter les soubassements du phénomène
démocratique. Outre l’essentiel du corpus d’histoire de la Révolution, dont le
fameux Les Sociétés de pensée et la démocratie, cet ouvrage contient
l’ensemble des études de Cochin sur le protestantisme français, jusqu’ici
jamais publiées en volume. Il donne aussi à lire la correspondance inédite de
l’historien où la finesse de l’homme vient percer la carapace du chercheur.
Augustin Cochin fera toujours débat. Mais les questions qu’il entreprit
d’explorer en solitaire il y a un siècle sont encore d’aujourd’hui. C’est déjà
beaucoup, et assez pour lui accorder toute notre attention.
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