- EAN13
- 9782810009978
- Éditeur
- L'Artilleur
- Date de publication
- 13/01/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une Justice politique
Des années Chirac au système Macron, histoire d'un dévoiement
Régis de Castelnau
L'Artilleur
Autre version disponible
-
Papier - L'Artilleur 22,00
A l’heure où les questions judiciaires occupent un espace médiatique toujours
plus important, toutes les études démontrent pourtant que l’opinion
publique se défie désormais de la Justice.
Que s’est-il donc passé ?
Bien sûr, la pénurie des moyens explique en partie cette image de service
public à l’abandon. Mais, selon Régis de Castelnau, cette défiance prend
d’abord racine dans la perte flagrante par la magistrature de sa
neutralité au profit d’un exercice politique de sa mission.
En analysant les trois dernières décennies, il montre comment la justice
pénale, renonçant à son impartialité, a accepté de devenir un instrument
intervenant directement dans le champ politique. Castelnau détricote, pièce
par pièce, la plupart des grandes affaires politico-judiciaires récentes et
révèle leurs mécaniques cachées. Enfin, il démontre comment les différents
dispositifs mis en place par François Hollande ont permis à la haute fonction
publique judiciaire, en disqualifiant François Fillon, d’assurer l’arrivée
à l’Élysée d’Emmanuel Macron. Et de devenir ensuite une des pièces
essentielles de son exercice du pouvoir.
Depuis 2017, Castelnau expose les éléments qui permettent d’affirmer que la
Justice ralliée au « bloc élitaire » assure la pérennité d’un système où
l’argent joue un rôle majeur. Un système où il s’agit d’abord de protéger les
amis, de maintenir une pression constante sur les opposants et enfin de
réprimer le Peuple quand il ose exprimer une révolte sociale ou une inquiétude
sécuritaire.
Le tableau final, lourdement documenté, est celui d’une magistrature qui a
fait le choix de son idéologie plutôt que du bien commun.
plus important, toutes les études démontrent pourtant que l’opinion
publique se défie désormais de la Justice.
Que s’est-il donc passé ?
Bien sûr, la pénurie des moyens explique en partie cette image de service
public à l’abandon. Mais, selon Régis de Castelnau, cette défiance prend
d’abord racine dans la perte flagrante par la magistrature de sa
neutralité au profit d’un exercice politique de sa mission.
En analysant les trois dernières décennies, il montre comment la justice
pénale, renonçant à son impartialité, a accepté de devenir un instrument
intervenant directement dans le champ politique. Castelnau détricote, pièce
par pièce, la plupart des grandes affaires politico-judiciaires récentes et
révèle leurs mécaniques cachées. Enfin, il démontre comment les différents
dispositifs mis en place par François Hollande ont permis à la haute fonction
publique judiciaire, en disqualifiant François Fillon, d’assurer l’arrivée
à l’Élysée d’Emmanuel Macron. Et de devenir ensuite une des pièces
essentielles de son exercice du pouvoir.
Depuis 2017, Castelnau expose les éléments qui permettent d’affirmer que la
Justice ralliée au « bloc élitaire » assure la pérennité d’un système où
l’argent joue un rôle majeur. Un système où il s’agit d’abord de protéger les
amis, de maintenir une pression constante sur les opposants et enfin de
réprimer le Peuple quand il ose exprimer une révolte sociale ou une inquiétude
sécuritaire.
Le tableau final, lourdement documenté, est celui d’une magistrature qui a
fait le choix de son idéologie plutôt que du bien commun.
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