- EAN13
- 9782492843099
- Éditeur
- Les Éditions Toute Chose
- Date de publication
- 02/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - ED TOUTE CHOSE 12,00
ELLE est avocate, LUI est artiste-peintre. Bien que leur relation soit
interrompue par la mort de l’homme, le couple continue à dialoguer, durant 52
semaines, le temps d’un deuil. S’ouvre le champ des réminiscences et des
réflexions des protagonistes dans leurs mondes bouleversés.
La mort, malgré la confusion qu’elle crée, est un terrain de contemplation sur
l’amour, la création, la vie...
Le style de ce roman-dialogue oscille entre une narration réaliste et une
prose poétique et onirique.
Les vignettes illustrant ce livre sont des détails d’estampes de Lorenz Stöer
(16e s.)
EXTRAITS
Nous nous sommes évadés au bord de l’océan. L’eau était lasse et calme, nous
pouvions refléter nos avenirs dans sa surface. Soudain, l’horizon s’est
assombri, une lumière bleu turquoise est descendue sur nous. Tu t’es blottie
contre moi et tu as dit: «J’ai froid.» Je t’ai pris dans mes bras et j’ai
tremblé. Nous étions seuls sur cette plage bleue hors saison, complètement
seuls.
En rentrant dans la chambre de l’hôtel VORTEX, louée le soir même, nous nous
sommes aimés. Ce fut bouleversant de m’approcher de ta peau, de la traverser,
de pénétrer ton corps puissant et ton sexe généreux.(Semaine 5 : LUI)
Dans le calme du soir, le ciel s’éteint progressivement. Les genoux remontés
jusqu’à la poitrine, serrés entre mes bras, je demeure prostrée. Aucun bruit
ne perturbe le flux de mes réflexions. Je suis seule. Sur la table, une bougie
a fini de se consumer. Fin de vie de bougie. Je me déploie, mes muscles
reprennent leur vie de muscles. Je compose ton numéro, le raccourci clavier
«1». «Il n’y a pas d’abonné au numéro demandé, il n’y a pas d’abonné...»
L’appareil s’explose contre le mur. (Semaine 12 : ELLE)
interrompue par la mort de l’homme, le couple continue à dialoguer, durant 52
semaines, le temps d’un deuil. S’ouvre le champ des réminiscences et des
réflexions des protagonistes dans leurs mondes bouleversés.
La mort, malgré la confusion qu’elle crée, est un terrain de contemplation sur
l’amour, la création, la vie...
Le style de ce roman-dialogue oscille entre une narration réaliste et une
prose poétique et onirique.
Les vignettes illustrant ce livre sont des détails d’estampes de Lorenz Stöer
(16e s.)
EXTRAITS
Nous nous sommes évadés au bord de l’océan. L’eau était lasse et calme, nous
pouvions refléter nos avenirs dans sa surface. Soudain, l’horizon s’est
assombri, une lumière bleu turquoise est descendue sur nous. Tu t’es blottie
contre moi et tu as dit: «J’ai froid.» Je t’ai pris dans mes bras et j’ai
tremblé. Nous étions seuls sur cette plage bleue hors saison, complètement
seuls.
En rentrant dans la chambre de l’hôtel VORTEX, louée le soir même, nous nous
sommes aimés. Ce fut bouleversant de m’approcher de ta peau, de la traverser,
de pénétrer ton corps puissant et ton sexe généreux.(Semaine 5 : LUI)
Dans le calme du soir, le ciel s’éteint progressivement. Les genoux remontés
jusqu’à la poitrine, serrés entre mes bras, je demeure prostrée. Aucun bruit
ne perturbe le flux de mes réflexions. Je suis seule. Sur la table, une bougie
a fini de se consumer. Fin de vie de bougie. Je me déploie, mes muscles
reprennent leur vie de muscles. Je compose ton numéro, le raccourci clavier
«1». «Il n’y a pas d’abonné au numéro demandé, il n’y a pas d’abonné...»
L’appareil s’explose contre le mur. (Semaine 12 : ELLE)
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