- EAN13
- 9782200282004
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 24/10/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Quelle ligne rouge suivent les gouvernements et présidents de la République
française depuis 1919 en acceptant de construire des formes d’unité européenne
?
D’Étienne Clémentel à Briand, entre les deux guerres, des projets d’union
douanière, de lien fédéral, ont été défendus par les gouvernements français.
Un gouvernement issu de la défaite a donné son approbation à l’Europe
hitlérienne, ternissant le rêve de Victor Hugo. Après la Libération, les
gouvernements de la IVe République, avec Robert Schuman, Jean Monnet, René
Pleven, Guy Mollet, ont inventé l’Europe supranationale, au nom de la sécurité
et du rang de la France. Chaque président de la Ve République a dû affronter,
comme de Gaulle, le processus d’unité, composer avec lui, tel Pompidou,
l’apprivoiser comme Giscard d’Estaing, l’idéaliser comme Mitterrand, ou le
bousculer, comme Chirac et Sarkozy.
Les gouvernements ont refusé l’isolement, parce que l’unité européenne servait
les intérêts de la France.
Gérard BOSSUAT, chaire Jean Monnet ad personam, est professeur émérite
d’histoire contemporaine à l’Université de Cergy-Pontoise (Val d’Oise). Il est
membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire de l’intégration
européenne et associé à l’UMR IRICE (Paris-1, Paris-4, CNRS).
française depuis 1919 en acceptant de construire des formes d’unité européenne
?
D’Étienne Clémentel à Briand, entre les deux guerres, des projets d’union
douanière, de lien fédéral, ont été défendus par les gouvernements français.
Un gouvernement issu de la défaite a donné son approbation à l’Europe
hitlérienne, ternissant le rêve de Victor Hugo. Après la Libération, les
gouvernements de la IVe République, avec Robert Schuman, Jean Monnet, René
Pleven, Guy Mollet, ont inventé l’Europe supranationale, au nom de la sécurité
et du rang de la France. Chaque président de la Ve République a dû affronter,
comme de Gaulle, le processus d’unité, composer avec lui, tel Pompidou,
l’apprivoiser comme Giscard d’Estaing, l’idéaliser comme Mitterrand, ou le
bousculer, comme Chirac et Sarkozy.
Les gouvernements ont refusé l’isolement, parce que l’unité européenne servait
les intérêts de la France.
Gérard BOSSUAT, chaire Jean Monnet ad personam, est professeur émérite
d’histoire contemporaine à l’Université de Cergy-Pontoise (Val d’Oise). Il est
membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire de l’intégration
européenne et associé à l’UMR IRICE (Paris-1, Paris-4, CNRS).
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