Le monde et ses remèdes
EAN13
9782130509417
ISBN
978-2-13-050941-7
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Perspectives critiques
Nombre de pages
160
Dimensions
20 x 13,5 x 1,3 cm
Poids
200 g
Langue
français
Code dewey
170
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Oeuvre de jeunesse, ce livre est pour l'essentiel un pamphlet dicté par la colère, avec tous les défauts et les limites que ce genre littéraire implique. Il est de plus l'oeuvre d'un jeune homme qu'il faudrait faire relire et amendé par l'homme plus âgé qu'est devenu ce jeune homme, comme le suggère Schopenhauer dans sa préface à la réédition de sa thèse de jeunesse "De la quadruple racine du principe de raison suffisante". D'où le simplisme, l'immaturité et l'imprécision de l'écriture, les formules aggressives et excessives qui y foisonnent et dont je n'ai corrigé que les plus voyantes. D'où aussi un acharnement injustifié à l'égard de certains auteurs qui n'en méritaient pas tant, des critiques que je ne ferais plus aujourd'hui (et que je n'aurais pas dû faire alors) qui tiennent en partie au climat de terrorisme intellectuel qui régnait à l'époque où le livre fut publié. L'affirmation quoique souvent maladroite, des principaux thèmes qui me sont restés chers, la théorie exposée en fin de volume dans la "Note sur le romantisme", m'encouragent à laisser republier ce livre tel quel, mises à part quelques rares corrections de détail. Texte de préface de C. Rosset, pour la deuxième édition, mars 2000La pensée a été donnée à l'homme pour lui permettre de se dissimuler la vérité : telle est la thèse centrale de cet essai de jeunesse de Clément Rosset qui considère l'activité intellectuelle, sous ses formes les plus fréquentes, comme une production de "philtres d'oubli" grâce auxquels la plupart des hommes et notamment des philosophes, parvient à s'épargner une représentation lucide c'est-à-dire pessimiste et tragique de la réalité. Texte de couverture "Nous avons joint à cette analyse de la tentation morale, une courte note sur une autre tentation qui en est presque le corollaire, encore qu'elle soit plutôt un égarement du coeur qu'un simple égarement de l'esprit, je veux dire la tentation romantique qui procède comme la morale, d'une négation de la détresse. Moralisme et romantisme apparaissent comme les deux plus grandes tentations intellectuelles, les deux meilleures possibilités de faire obstacle à l'évidence tragique et à la lucidité de l'esprit, les deux meilleurs "remèdes" qu'on ait trouvé jusqu'à présent pour se protéger du spectacle du réel."
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