- EAN13
- 9782845164956
- ISBN
- 978-2-84516-495-6
- Éditeur
- Presses Universitaires de Clermont-Ferrand
- Date de publication
- 26/01/2012
- Collection
- CRLMC/Textes
- Nombre de pages
- 118
- Dimensions
- 11 x 1 cm
- Poids
- 100 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Code dewey
- 851.914
- Fiches UNIMARC
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Carmelo Aliberti
Du spasme existentiel à la quête de rédemption
Autres contributions de Jean-Igor Ghidina, Carmelo Aliberti
Presses Universitaires de Clermont-Ferrand
CRLMC/Textes
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Ce florilège, de même que le commentaire qui l'introduit, est un vibrant hommage à un poète, né en 1943, qui transfigure magistralement la Sicile en une métaphore universelle.
Ce qui frappe tout d'abord chez Aliberti, c'est la posture du poète visionnaire, grâce auquel l'insurrection de la conscience fustige, en un réquisitoire implacable, la responsabilité des hommes dans les fléaux endémiques qui frappent les sociétés sicilienne et italienne, aussi bien que la planète tout entière. À l'instar de Dante, l'embrasement lyrique va de pair avec l'acuité et la force de l'inspiration éthique face à la banalisation de l'horreur. La révolution que prône Aliberti n'est pas tant politique, lato sensu, en tant que bouleversement des rapports de forces, qu'intérieure et morale. En ce sens, il n'existe pas de distorsion entre l'invective contre les pouvoirs abjects et le recours au mythe antique, car ce dernier fait office de réceptacle d'une sagesse constituant une alternative, tout comme l'exemple christique, à l'aliénation et à la déshumanisation.
Le verbe est ici véritablement dépositaire d'une catharsis spirituelle qui, par-delà les affres existentielles, préfigure la rédemption comme une prééminence de l'amour sur la violence, grâce à une parole poétique, empreinte de fulgurances, qui susurre au lecteur un écho vivifiant.
Ce qui frappe tout d'abord chez Aliberti, c'est la posture du poète visionnaire, grâce auquel l'insurrection de la conscience fustige, en un réquisitoire implacable, la responsabilité des hommes dans les fléaux endémiques qui frappent les sociétés sicilienne et italienne, aussi bien que la planète tout entière. À l'instar de Dante, l'embrasement lyrique va de pair avec l'acuité et la force de l'inspiration éthique face à la banalisation de l'horreur. La révolution que prône Aliberti n'est pas tant politique, lato sensu, en tant que bouleversement des rapports de forces, qu'intérieure et morale. En ce sens, il n'existe pas de distorsion entre l'invective contre les pouvoirs abjects et le recours au mythe antique, car ce dernier fait office de réceptacle d'une sagesse constituant une alternative, tout comme l'exemple christique, à l'aliénation et à la déshumanisation.
Le verbe est ici véritablement dépositaire d'une catharsis spirituelle qui, par-delà les affres existentielles, préfigure la rédemption comme une prééminence de l'amour sur la violence, grâce à une parole poétique, empreinte de fulgurances, qui susurre au lecteur un écho vivifiant.
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