- EAN13
- 9782268074153
- ISBN
- 978-2-268-07415-3
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 14/06/2012
- Collection
- Éloge de
- Nombre de pages
- 136
- Dimensions
- 10,4 x 5,3 x 4,5 cm
- Poids
- 139 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 844.92
- Fiches UNIMARC
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"Les présentateurs-vedettes-de-la-télé ont remplacé Albert Camus et François Mauriac. Être intelligent ne sert plus à rien."
Nous sommes formatés enfants pour devenir des consommateurs sans personnalité. Il faut du temps pour faire la différence entre les vrais artistes et les faux. Tous les grands créateurs sont de mauvais élèves parce qu'ils ne copient personne. Enfant, je gobais tout. Adolescent, j'ai commencé à comprendre que Georges Brassens avait plus de talent que les yéyés. Dans les années Beatles, j'ai cru au mouvement hippie. Hélas, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate m'a remis les deux pieds au sol : je ne pourrais m'en sortir que seul. J'ai donc arpenté les musées, dévoré des livres, vu des dizaines de films pour me fabriquer ma propre société artistique : Vermeer, Baudelaire, Jules Renard, Kurosawa, Miles Davis, Raymond Devos, mais aussi Anquetil, Bourvil, Maradona... Il faut se forger soi-même son propre goût qui impose le dégoût des politiciens - des carriéristes sans dimension spirituelle -, des abonnés aux émissions télévisées, de tout ce qui nous éloigne de l'essentiel. Écrivain, chroniqueur littéraire et blogueur, Bernard Morlino aime Molière, Anna Magnani, Hendrix, Brassens, Garrincha... et déteste les imposteurs.
Nous sommes formatés enfants pour devenir des consommateurs sans personnalité. Il faut du temps pour faire la différence entre les vrais artistes et les faux. Tous les grands créateurs sont de mauvais élèves parce qu'ils ne copient personne. Enfant, je gobais tout. Adolescent, j'ai commencé à comprendre que Georges Brassens avait plus de talent que les yéyés. Dans les années Beatles, j'ai cru au mouvement hippie. Hélas, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate m'a remis les deux pieds au sol : je ne pourrais m'en sortir que seul. J'ai donc arpenté les musées, dévoré des livres, vu des dizaines de films pour me fabriquer ma propre société artistique : Vermeer, Baudelaire, Jules Renard, Kurosawa, Miles Davis, Raymond Devos, mais aussi Anquetil, Bourvil, Maradona... Il faut se forger soi-même son propre goût qui impose le dégoût des politiciens - des carriéristes sans dimension spirituelle -, des abonnés aux émissions télévisées, de tout ce qui nous éloigne de l'essentiel. Écrivain, chroniqueur littéraire et blogueur, Bernard Morlino aime Molière, Anna Magnani, Hendrix, Brassens, Garrincha... et déteste les imposteurs.
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