- EAN13
- 9782913858251
- ISBN
- 978-2-913858-25-1
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 24/02/2011
- Collection
- nord'
- Nombre de pages
- 164
- Dimensions
- 24 x 16 x 1 cm
- Poids
- 270 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 800
- Fiches UNIMARC
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nord', n°56/Décembre 2010
Protestantisme et littérature
PU Septentrion
Presses Universitaires du Septentrion
nord'
Offres
Les Pays-Bas du sud, largement gagnés à la Réforme au seizième siècle,
n'apparaissent plus au vingt et unième siècle comme une terre protestante,
même si le réformateur Jean Calvin, dont on a célébré le cinq centième
anniversaire en 2009, est natif de la picarde cité de Noyon. La minorité
protestante, qu'elle soit demeurée dans la contrée, expatriée ou réimplantée à
l’occasion des réveils du dix-neuvième et du vingtième siècles a néanmoins
joué un rôle important dans la vie culturelle du Septentrion.
La première trace de cette influence est révélée par le nombre important
d’écrivains et artistes qui s’attachent à la diffusion du texte biblique :
l’humaniste Jacques Lefèvre, né à Étaples, gagné à l’évangélisme professé par
Marguerite de Navarre et la cour de Nérac, inaugure un cortège de traducteurs
qui intègre le noyonnais Robert Olivétan, traducteur de la Bible en français à
la demande des communautés vaudoises, et Samuel Desmarets, natif d’Oisemont et
pilier du Refuge huguenot des Pays-Bas, sans négliger l’anglais William
Tyndale, martyrisé à Vilvoorde ; il convient de ne pas oublier la riposte que
constitue la traduction catholique de la Bible en anglais, fruit du travail du
Collège de Douai.
n'apparaissent plus au vingt et unième siècle comme une terre protestante,
même si le réformateur Jean Calvin, dont on a célébré le cinq centième
anniversaire en 2009, est natif de la picarde cité de Noyon. La minorité
protestante, qu'elle soit demeurée dans la contrée, expatriée ou réimplantée à
l’occasion des réveils du dix-neuvième et du vingtième siècles a néanmoins
joué un rôle important dans la vie culturelle du Septentrion.
La première trace de cette influence est révélée par le nombre important
d’écrivains et artistes qui s’attachent à la diffusion du texte biblique :
l’humaniste Jacques Lefèvre, né à Étaples, gagné à l’évangélisme professé par
Marguerite de Navarre et la cour de Nérac, inaugure un cortège de traducteurs
qui intègre le noyonnais Robert Olivétan, traducteur de la Bible en français à
la demande des communautés vaudoises, et Samuel Desmarets, natif d’Oisemont et
pilier du Refuge huguenot des Pays-Bas, sans négliger l’anglais William
Tyndale, martyrisé à Vilvoorde ; il convient de ne pas oublier la riposte que
constitue la traduction catholique de la Bible en anglais, fruit du travail du
Collège de Douai.
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